Rencontre avec Fabien Chevallier
Élevé dans l'univers du bâtiment et passionné par le bois, Fabien Chevallier décide très jeune de devenir charpentier. Après être passé par les Compagnons du Devoir et avoir fait ses armes en tant que chef d'équipe chez Paris Charpente, il est aujourd'hui chef d'atelier. Rencontre avec un passionné.
Comment êtes-vous devenu chef d'atelier ?
Le BTP, c'est de génération en génération dans ma famille. J'ai découvert le métier de couvreur par mon père en l'accompagnant sur quelques chantiers. Mais mon véritable coup de cœur a été le bois. Une passion transmise par mon oncle qui avait une scierie en Charente, où je passais plus de temps que dans la piscine !
« Le moment où l'on charge les camions est toujours un moment très fort. Nous sommes fiers de voir le travail accompli par les équipes ! »
Fabien Chevallier
Quel a été votre parcours avant de devenir chef d'atelier ?
Je suis entré chez les Compagnons du Devoir où j'ai fait mon apprentissage pendant deux ans chez Paris Charpente. J'ai obtenu mon CAP-BEP, puis je suis parti faire le tour de France chez les Compagnons du Devoir.
Qu'est-ce que ce fameux tour de France ?
Et après, quelle direction avez-vous prise ?
Après 4 ans de tour de France, j'ai mis fin à cette formation et j'ai recontacté Paris Charpente, où j'ai été recruté en 2007 en tant que chef d'équipe. Je suis passé chef d'atelier en 2015
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre métier ?
Je travaille également en étroite collaboration avec le conducteur de travaux et les chefs d'équipe, notamment dans l'élaboration des plannings. C'est très intéressant, car cela me donne une vision globale de l'organisation de notre entreprise sur les chantiers.
Quelles sont les compétences requises pour ce poste ?
Il faut avoir une bonne formation terrain. Il faut être bien organisé, savoir gérer, organiser le travail et déléguer. Ce n'est d'ailleurs pas toujours facile, mais on apprend tous les jours !
Qu'est-ce vous plait le plus au quotidien ?
La gestion ! Je ne vais plus sur les chantiers, c'est vrai, mais c'est une autre façon de travailler. Le métier n'est pas monotone. On a souvent des challenges à relever, notamment lorsque nous devons livrer des chantiers dans des délais très courts ! Et j'aime tout particulièrement ces montées d'adrénaline
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